Le site de Tour & Taxis est en plein développement et se transforme en véritable quartier avec une présence de logements, de commerces et de bureaux. Avec une superficie considérable de 35 hectares, une localisation privilégiée en proximité immédiate du centre-ville et des acteurs locaux engagés, il présente des atouts considérables pour un développement ouvert sur le reste de la ville. L’École de Cirque de Bruxelles, présente depuis dix ans sur le site, s’interroge sur le rôle qu’elle peut jouer dans ce processus. Elle a la vision d’un développement en synergie avec les quartiers environnants, notamment le Quartier Maritime, et propose un projet qui a pour ambition d’assurer l’ancrage de Tour & Taxis dans son territoire.

Dans son étude, la Gare Maritime, dont l’École occupe les espaces, est identifiée comme espace charnière entre le Quartier Maritime et le nouveau quartier qu’est en train de devenir Tour & Taxis. La proposition est de déployer un espace d’entraînement à ciel ouvert pour trapézistes, funambules et danseurs urbains du côté de la rue Picard, visible au public passant. La Gare Maritime restera un lieu ouvert à différentes disciplines et aussi un lieu de convivialité, festif, rassemblant.

Le projet correspond à la fois à un défi urbanistique et social, mais aussi à un réel besoin des artistes en matière d’espaces d’entraînement à Bruxelles. L’enjeu est de tirer parti du succès confirmé que connaît l’École de Cirque et de son identité reconnue au niveau de Bruxelles et au-delà, mais aussi au niveau du quartier. Une pratique déjà existante de l’espace public par les artistes, qui, en manque d’espaces d’entraînement, empruntent souvent des places publiques, peut encore renforcer cette position d’acteur. L’important pas à franchir, c’est le passage du temporaire au permanent. D’où l’étude de l’École de Cirque et sa proposition de projet pour la Gare Maritime.